L’entreprise artisanale est majoritairement une entreprise familiale, fondée sur le couple. Le conjoint est mis à contribution dans le cadre de l’entraide familiale. C’est souvent d’ailleurs le « travailleur invisible ».L’absence de contrat de travail ou de statut juridique ainsi que le manque de formation appropriée est à l’origine de la précarité économique, sociale et professionnelle de la conjointe d’artisan, en cas de divorce notamment.Pourtant la conjointe d’artisan joue un rôle crucial dans la gestion de l’entreprise artisanale. Investir dans ce capital humain aura des retombées économiques importantes sur « la plus grande entreprise d’Europe » qu’est l’entreprise artisanale.L’objectif général de ce projet est donc double : Insérer professionnellement, socialement et économiquement les conjointes d’artisans Pérenniser les entreprises artisanalesLa stratégie d’action mise en place pour atteindre ces objectifs répond à quatre grands besoins identifiés : Besoin de formation adaptée Besoin de reconnaissance des acquis formels et informels Besoin d’information Besoin d’organisation collective pour la défense des droits des conjointes d’artisansPour répondre aux 3 premiers besoins, un transfert des résultats du projet pilote Leonardo da Vinci ECOA – l’Europe des conjointes d’artisans – sera effectué, à savoir la mise en place du module commun de formation à destination des conjointes, l’adaptation et l’utilisation de la grille de classification des compétences pour la transparence des compétences acquises par l’expérience et l’individualisation des parcours de formation l’extension du site internet ECOA aux pays bénéficiaires. Pour répondre au besoin d’organisation collective et de lobbying, l’expérience reconnue en la matière d’un partenaire du projet sera transférée par le biais de la formation. Un module spécifique à l’organisation collective sera intégré au module de formation ECOA.Les partenaires impliqués dans ce projet sont des interlocuteurs clé des pays bénéficiaires de ce transfert – Allemagne, Autriche, Espagne, France, Lettonie – dans la mesure où ils remplissent trois critères essentiels à la réussite du projet : la légitimité pour travailler avec les entreprises artisanales, la compétence pour répondre aux objectifs et la motivation pour la cause des conjointes d’artisans. Chambres consulaires, associations de conjointes d’artisans (partenaires observateurs), Fédération d’associations de femmes dans l’entreprise, cabinet de conseil, ce partenariat diversifié sera à même de veiller à la pertinence, faisabilité et pérennité des actions mises en place.
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